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32nd Translation Contest: "Movie night" » English to French » Entry by Sandra Lorant


Source text in English

Translation by Sandra Lorant (#37286)

To say that I was compelled by Parasite from start to finish is an understatement; its filming style with tracking shots are enthralling. Having watched several Korean films during the London Korean Film Festival, I was familiar with the usual genres employed in such films but Parasite seemed to defy them all! Parasite is comedic, in a quirky way, it is also a thriller, straddles class divisions and also depicts a family tale amongst other genres and is therefore likely to appeal to all ages.

Parasite truly deserves to be watched in a cinema to appreciate its nuances and the stylish cinematography. As a summary, to avoid spoilers, Parasite tells the tale of the interaction between the Park family and the Kim’s, an unemployed family, whose contrasting worlds collide with long lasting consequences.

[...]Bong Joon-Ho manages to pique the audience’s interest with brightly lit shots coupled with the effective use of indoor space, and it is surprising to realise, after the film’s 2 hour 12 minute length, that most of the scenes occur within the Park family’s home. The mundane elements of domesticity are displayed with an intriguing perspective showcasing Bong Joon-Ho’s flair. It is a slow burner but you will revel in its beauty and ingenuity as Parasite convinces that it operates solely on one level but it is in fact multi-layered and depicts social realism with empathy and pathos.

The cast are beguiling to watch, every facial movement and action is accentuated, even the mere act of walking up or down stairs can convey hidden meaning, which the camera fragments. Levels of unease are also created by virtue of that effective use of space with unusual camera angles and dramatic weather conditions ratcheting up that sensation. There is a surreal nature to Parasite, which its score emphasises, and furthermore the film adopts elements of the absurd devised in such an ingenious way which is truly cinematic magic. Parasite’s apparent eeriness will certainly keep you riveted and would not feel alien to the Twilight Zone school of filmmaking.

The actors are very impressive and add breadth to their roles creating relatability whilst seeming effortlessly cool. When Ki-Woo and Ki-Jeong Kim were working within the Park family home as private tutors they certainly epitomised this level of nonchalant, understated authority creating an aura of mysticism with the unspoken, almost mythical, tutoring techniques employed. Quite simply, the actors Park So-Dam and Choi Woo-Sik, as Ki-Woo and Ki-Jeong, are compelling to watch in the different directions that Parasite follows and they carry these performances seamlessly thereby inviting the audience to be on their side.

[...]Parasite is a remarkable piece of extremely skilful filmmaking, it is simply a must see film, and so I am looking forward to re-watching the film on its UK general release date.
Dire que j’ai été séduite par le film Parasite du début à la fin serait un euphémisme ; son style cinématographique et ses mouvements de caméra sont saisissants. Ayant vu plusieurs films coréens lors du Festival du film coréen de Londres, le genre de ces films m’était familier, mais Parasite semblait tous les défier ! Parasite est une comédie noire, un thriller, un clivage entre classes sociales et une histoire de famille, pour ne citer que ces genres, et est donc susceptible de plaire à tout âge.

Parasite mérite vraiment d’être regardé dans une salle de cinéma pour en apprécier les subtilités et le style cinématographique. En résumé, et afin de d’éviter de dévoiler les détails, Parasite raconte la relation entre la famille Park et les Kim, une famille sans emploi, dont les mondes divergents s’entrechoquent avec des conséquences à long terme.

[…]Bong Joon-ho parvient à susciter l’intérêt du public grâce à des plans lumineux et à une excellente exploitation des espaces intérieurs. En effet, il est surprenant de constater, après les 2 heures et 12 minutes du film, que la plupart des scènes se déroulent à l’intérieur de la maison de la famille Park. La banalité de la vie familiale est présentée sous une perspective intrigante qui témoigne du talent de Bong Joon-ho. Le film prend son temps, mais sa beauté et son ingéniosité vous séduiront. Parasite laisse croire qu’il évolue dans un seul espace, alors qu’il s’agit en fait d’une œuvre à multiples espaces, qui dépeint le réalisme social avec empathie et pathos.

Les acteurs sont séduisants à regarder, chaque mouvement facial et chaque action est accentué, même le simple fait de monter ou de descendre les escaliers peut véhiculer un sens caché, que la caméra fragmente. L’utilisation judicieuse de l’espace crée également un sentiment de malaise, les angles de caméra inhabituels et les conditions météorologiques dramatiques accentuant cette sensation. La nature surréaliste de Parasite est soulignée par sa musique et le film adopte des éléments absurdes conçus d’une manière si ingénieuse qu’il s’agit d’une véritable magie cinématographique. L’apparente étrangeté de Parasite vous tiendra certainement en haleine et ne sera pas étrangère à la méthode cinématographique du film La Quatrième Dimension.


Les acteurs sont remarquables et apportent une dimension supplémentaire à leurs rôles, ce qui les rend attachant tout en leur donnant l’air « cool » et sans effort. Lorsque Ki-woo et Ki-jung Kim travaillaient en tant que professeurs particuliers dans la maison de la famille Park, ils incarnaient certainement ce sentiment d’autorité nonchalante et discrète, créant une aura de mysticisme avec les techniques pédagogiques implicites, presque mythiques. Les acteurs Park So-dam et Choi Woo-shik, qui incarnent Ki-woo et Ki-jung, sont tout simplement irrésistibles dans les différentes directions que Parasite emprunte, et ils incarnent ces rôles avec fluidité, invitant ainsi le public à être de leur côté.



[…]Parasite est une œuvre remarquable d’une réalisation extrêmement habile, c’est tout simplement un film à ne pas manquer. Ainsi, j’ai hâte de le revoir à l’occasion de sa sortie au Royaume-Uni.


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